Le ROI est toujours un problème pour les entreprises, affirme François Guillot, expert des médias sociaux, dans son article « Du ROI (Return On Investment) au RONI (Risk Of Non-Investment) » (Guillot, 2010). Toute personne qui est prête à débourser son argent a le droit de savoir ce qu’il / elle va obtenir, c’est une transaction. Mais, selon Guillot il faut expliquer que parfois dans les médias sociaux, il est probable qu’il n’y ait pas de retour tangible.
Comme nous l’avons constaté dans notre recherche, il est possible de définir certains indicateurs de performance pour mesurer le social média marketing, et les bénéfices d’implémenter une stratégie de contenu visuel. Mais le changement qui est arrivé avec le digital est profond, et cela se voit aussi dans le ROI. L’idée même de ROI suppose donc que j’ai la possibilité de ne pas investir et de laisser mon business tourner à l’identique.
Mais dans les mêmes conditions pour différentes entreprises (secteur d’activité, exposition médiatique, taille du business ou le cible), la question du social marketing est moins une question de ROI (Return On Investment) que de RONI (Risk Of Non-Investment). C’est-à-dire, la question n’est pas : que se passe-t-il si j’investis ? Mais : que se passe-t-il si je n’investis pas ?
Et les réponses possibles, selon Guillot, sont variées :
- Détérioration de la relation avec les consommateurs
- Détérioration de l’image de la marque ou entreprise
- Vulnérabilité dans les situations de crise
En définitive, une réflexion ROI comme base de décision d’une stratégie d’investissement dans le web social serait une erreur selon François Guillot.
Cet article appartienne à la série : « L’image et la stratégie global de contenu »